La psychanalyse selon John Huston et Jean-Paul Sartre : « Freud, passions secrètes »
Analyse de Bernard Benoliel

8 juin 2016

Du 8 juin au 31 juillet 2016, rétrospective John Huston à la Cinémathèque : tous les films d'un cinéaste qui fut toute sa vie passionné d'aventures ! Et l'aventure sous toutes ses formes, y compris l'aventure intérieure. Logique alors que Huston ait été fasciné par l'hypnose dès l'immédiat après-guerre (Let There Be Light, 1946) et qu'il récidive, quinze ans après, en s'intéressant à la naissance de la psychanalyse et à la jeunesse de son inventeur, Sigmund Freud. Freud : quand l'esprit de conquête (cet esprit si américain que Huston a si souvent montré et démonté...) se transforme, pour une fois et en changeant de continent, en une formidable conquête de l'esprit.

En se livrant à « l'analyse » d'une séquence, Bernard Benoliel revient sur ce film souvent cité et peu vu, à moitié né d'un scénario de Sartre : Freud, passions secrètes (1962).


Repères :

  • Jean-Paul Sartre, Le Scénario Freud, préface de J.-B. Pontalis, Gallimard, 1984
  • « Sartre avec Freud », Les Temps modernes, n° 674-675, juillet-octobre 2013, en particulier l'article d'Alexis Chabot : « L'Énée de la famille. Une lecture du scénario Freud »
  • Elisabeth Roudinesco, Philosophes dans la tourmente, Fayard, 2005

Bernard Benoliel est directeur de l'action culturelle et éducative à la Cinémathèque française.