Milos Forman : à la place des larmes
Analyse de Bernard Benoliel

Le cinéma de Milos Forman a d'emblée fait la part belle à la chanson populaire, expression de la jeunesse qu'il filme au milieu des années 60. Mais entre ses films tchèques d'avant 68 (Concours, Les Amours d'une blonde) et la suite de son œuvre aux États-Unis (Taking Off, Hair), survient un événement historique et dramatique qui change le chant et le charge d'une émotion nouvelle, d'abord interdite, puis libérée : le chant à la place des larmes ?