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Tourné en Super Panavision 70 / Technicolor, son 6-pistes MAGNETIC.
Lord Jim, c’est Peter O’Toole. Mais Peter O’Toole, c’est Lawrence d’Arabie. Le film de Brooks ne peut éviter la comparaison avec la fresque de David Lean. “De Lord Jim, je voulais faire un tout petit film. Mais je me suis laissé entraîner par les studios à faire cette grande machine, qui est une sorte de Lawrence d’Arabie, mais moins bon…”, admet Brooks. Reste que le cinéaste a l’habitude de s’attaquer à des monuments de la littérature, et il parvient à s’approprier l’œuvre de Conrad. Monologues, voix off et flashbacks servent parfaitement les déambulations intérieures du personnage, l’exploration d’une âme. Malgré ses airs de superproduction exotique, un tournage à grands frais au Cambodge, James Mason qui cabotine, Freddie Young à la photo comme pour Lawrence..., ce Lord Jim sur pellicule aborde sans reculer la thématique du roman, la recherche de la rédemption et du salut après la chute, et avance une définition, cruelle, du héros. Mais c’est aussi et plus simplement, pour son réalisateur, un film aux ambitions plus modestes : ”entendre, voir, et sentir”.