Générique
Réalisateur :
Milos Forman
Assistants réalisateurs :
Philippe Bérenger, Olivier Horlait, Thomas Vincent, Jérôme Navarro
Scénariste :
Jean-Claude Carrière
Auteur de l'oeuvre originale :
Pierre Choderlos deLaclos
Sociétés de production :
Timothy Burrill Productions (London), Renn Productions (Paris)
Producteurs :
Michael Hausman, Paul Rassam
Directeurs de production :
Xavier Castano, Patrick Bordier
Distributeur d'origine :
AMLF
Directeur de la photographie :
Miroslav Ondrícek
Cadreur :
Jean Harnois
Ingénieur du son :
Christopher Newman
Compositeur de la musique originale :
Christopher Palmer
Compositeurs de la musique préexistante :
François André Danican Philidor, Marc-Antoine Charpentier, Wolfgang Amadeus Mozart, François Couperin, Baldassare Galuppi, Joseph Haydn, Jean-Philippe Rameau, André Grétry
Directeurs artistiques :
Loula Morin, Albert Rajau, Martina Skala
Décorateur :
Pierre Guffroy
Costumiers :
Theodor Pistek, Paule Mangenot, Fabrizio Caracciolo
Maquilleurs :
Jean-Pierre Eychenne, Paul Le Marinel
Coiffeur :
Jean-Pierre Berroyer
Monteurs :
Nena Danevic, Alan Heim
Script :
Suzanne Durrenberger
Coordinateurs des effets spéciaux :
Michel Norman, Garth Inns
Photographe de plateau :
Jaromir Komarek
Interprètes :
Colin Firth (Valmont), Annette Bening (Mme de Merteuil), Meg Tilly (Mme de Tourvel), Fairuza Balk (Cécile de Volange), Siân Phillips (Mme de Volanges), Jeffrey Jones (Gercourt), Henry Thomas (Danceny), T.P. McKenna (le baron), Fabia Drake (Madame de Rosemonde), Isla Blair (la baronne), Ian McNeice (Azolan), Aleta Mitchell (Victoire), Ronald Lacey (José), Vincent Schiavelli (Jean), Sandrine Dumas (Martine), Sébastien Floche (le prêtre), Anthony Carrick (de Tourvel), Murray Gronwall (un vendeur au marché), Alain Frérot (un ivrogne), Daniel Laloux (un ivrogne), Christian Bouillette (un ivrogne), John Arnold (le premier Chevalier de Malte), Nils Tavernier (le deuxième Chevalier de Malte), Yvette Petit (la mère supérieure), Richard deBurnchurch (le majordome de Volanges), Jose Licenziato (le guitariste aveugle), Ivan Palec (un valet)
« Il nous semblait impossible, à Milos et à moi, même si c’était admis dans le temps (en tout cas dans les romans), qu’une femme meure de chagrin. Que la présidente de Tourvel “meure de chagrin” nous paraissait inconcevable. Que Mme de Merteuil n’ait comme châtiment que des huées dans un théâtre nous paraissait superficiel, trop lié à l’esprit du temps. Aujourd’hui, ce serait difficilement acceptable – à tort ou à raison. Nous avons changé. Montrer la présidente de Tourvel comprenant qu’elle a été séduite par Valmont, non pas parce qu’elle l’aimait, mais pour d’autres raisons, nous paraissait plus complexe et plus vrai. Cela reste caché dans le livre. Nous l’avons fait sortir comme une graine qui ne demandait qu’à germer. Et ainsi de suite. Il faudrait tout citer. » (Jean-Claude Carrière)