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Jeune trentenaire, Anne quitte son époux et se réfugie chez ses parents, en Normandie. Peu à peu, elle fait le vide autour de son père et lui impose un amour exclusif et transgressif.
Pour Jacques Doillon, La Fille prodigue trouve son origine dans le sentiment de frustration qu'a engendré le décès de son propre père. Investi et infiltré dans le rôle qu'il écrit pour Jane Birkin, le cinéaste aspire à « ressusciter le père », en explorant la relation complexe et « jamais aboutie » à celui-ci. Le tournage de ce film de chambre se déroule sur la côte normande pendant l'été 1980, dans l'ordre chronologique du scénario, ce qui permet à la tension dramatique de sourdre et mûrir jusqu'à son paroxysme. Ce sixième long métrage de Jacques Doillon, produit par Gaumont (à l'époque où exerçait Daniel Toscan du Plantier) et Les Productions de la Guéville (Danièle Delorme et Yves Robert), sort le 25 mars 1981. Si le film déconcerte par son sujet supposé scabreux, la critique salue l'interprétation du duo Birkin-Piccoli, la qualité de la photographie de Pierre Lhomme et la rigueur de la mise en scène.
Marion Langlois
Numérisé en 2K par Gaumont.
Générique
Réalisateur :
Jacques Doillon
Assistants réalisateurs :
Guy Chalaud, Jean-Denis Robert
Scénariste :
Jacques Doillon
Sociétés de production :
Les Productions de La Guéville (Paris), Gaumont
Producteur :
Danièle Delorme
Producteur délégué :
Yves Robert
Directeur de production :
Philippe Lièvre
Distributeur d'origine :
Gaumont Distribution
Directeur de la photographie :
Pierre Lhomme
Ingénieur du son :
Michel Vionnet
Décorateur :
Jean-Pierre Kohut-Svelko
Costumier :
Mic Cheminal
Monteur :
Noëlle Boisson
Photographe de plateau :
Jean-Denis Robert
Interprètes :
Jane Birkin (Anne), Michel Piccoli (Le père), Natasha Parry (La mère), René Féret (Jean-Marie, le mari d'Anne), Eva Renzi (la fiancée), Audrey Matson (la soeur)
Pour Jacques Doillon, La Fille prodigue trouve son origine dans le sentiment de frustration qu'a engendré le décès de son propre père. Investi et infiltré dans le rôle qu'il écrit pour Jane Birkin, le cinéaste aspire à « ressusciter le père », en explorant la relation complexe et « jamais aboutie » à celui-ci. Le tournage de ce film de chambre se déroule sur la côte normande pendant l'été 1980, dans l'ordre chronologique du scénario, ce qui permet à la tension dramatique de sourdre et mûrir jusqu'à son paroxysme. Ce sixième long métrage de Jacques Doillon, produit par Gaumont (à l'époque où exerçait Daniel Toscan du Plantier) et Les Productions de la Guéville (Danièle Delorme et Yves Robert), sort le 25 mars 1981. Si le film déconcerte par son sujet supposé scabreux, la critique salue l'interprétation du duo Birkin-Piccoli, la qualité de la photographie de Pierre Lhomme et la rigueur de la mise en scène.
Marion Langlois
Numérisé en 2K par Gaumont.