Générique
Réalisateur :
René Clément
Assistants réalisateurs :
Pierre Zimmer, Alberto Cardone
Scénaristes :
René Clément, Paul Gégauff
Auteur de l'oeuvre originale :
Patricia Highsmith d'après le roman "The Talented Mr. Ripley"
Adaptateurs :
René Clément, Paul Gégauff
Dialoguistes :
René Clément, Paul Gégauff
Sociétés de production :
Paris Film Production (Paris), Titanus (Roma)
Producteurs :
Robert Hakim, Raymond Hakim
Directeur de production :
Robert Hakim
Distributeur d'origine :
C.C.F.C. - Compagnie Commerciale Française Cinématographique (Paris)
Directeur de la photographie :
Henri Decaë
Cadreur :
Jean Rabier
Ingénieur du son :
Jean-Claude Marchetti
Mixeur :
Jacques Carrère
Compositeur de la musique originale :
Nino Rotta
Chorégraphe :
Jean Guélis
Décorateur :
Paul Bertrand
Costumier :
Bella Clément
Maquilleur :
Louis Bonnemaison
Monteur :
Françoise Javet
Script :
Yvette Vérité
Interprètes :
Alain Delon (Tom Ripley), Marie Laforêt (Marge), Maurice Ronet (Philippe Greenleaf), Elvire Popesco (Madame Popova), Erno Crisa (l'inspecteur Riccordi), Frank Latimore (O'Brien), Bill Kearns (Freddy Mills), Ave Ninchi (Gianna), Viviane Chantel (la touriste belge), Nerio Bernardi (le directeur de l'agence), Lily Romanelli (la serveuse), Nicolas Petrov (Boris), Barbel Fanger (Mister Greenleaf), Paul Muller (l'aveugle), Romy Schneider (la compagne de Freddy), Jacqueline Decae (Ingrid), Denise Chantal (la domestique de Marge), Walter Grant (l'acquéreur du yacht), Lionello Zanchi (un inspecteur), René Clément (le serveur maladroit)
Restauration numérique par la Cinémathèque française et Studio Canal
« Plein soleil est un film qui se situe sur plusieurs plans, il y a cette dimension policière, venue du livre de Patricia Highsmith, il y a la dimension néoréaliste, avec des scènes presques prises sur le vif. Et puis il y a une dimension Nouvelle Vague, un nouvel élément qui arrive tout à coup sur le devant de la scène, parce que Clément est quelqu’un qui a envie de rester sur la brèche, et qui est très curieux de ce qui se passe autour de lui. Il va, très finement, attraper ce qui peut être intéressant ici ou là. Donc il va prendre Henri Decae, le chef opérateur de Melville, il va prendre aux dialogues Paul Gegauff. C’est une sorte d’hommage indirect à la Nouvelle Vague, tout comme le fait d’utiliser des jeunes acteurs, comme Alain Delon qui n’avait quasiment rien fait auparavant, ou Marie Laforêt.
Plein soleil, c’est vraiment un film qui est au carrefour de plusieurs tendances, et qui en même temps les transcende. C’est un film qui est tout à fait classique dans sa forme, dans ce qu’il raconte, et en même temps incroyablement contemporain. Il y a cette liberté qu’il arrive à créer au sein d’un cadre narratif classique, et c’est ce mélange qui en fait l’extraordinaire pérennité. » (Noël Herpe)