Le Charme discret de la bourgeoisie

Le Charme discret de la bourgeoisie

Luis Buñuel
France-Italie-Espagne / 1972 / 102 min

Avec Fernando Rey, Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Jean-Pierre Cassel.

De malencontreux incidents empêchent à plusieurs reprises les Thévenot et les Sénéchal de dîner ensemble.

« Buñuel s'est toujours appuyé sur le rêve. Surtout, je crois, dans Le Charme discret de la bourgeoisie, où le rêve n'avait pas peur de dire son nom et d'en rire. Toute la séquence dans la rue vide, la rencontre de l'ami mort, puis de la mère, Buñuel l'avait vraiment rêvée. À dire vrai, il adore le rêve. Il reprend volontiers à son compte ce que disait André Breton de quelqu'un : "C'est un salaud. Il ne rêve jamais." Il souhaiterait qu'on le laissât rêver longtemps. Quant à ses cauchemars, il avoue les trouver "délicieux". » (Jean-Claude Carrière)

Buñuel, plus que jamais entomologiste, décrit les mœurs et les rites de la bourgeoisie française, à travers une galerie de personnages, tout aussi effrayants que drôles, pris au piège dans leur monde de pourriture dorée. Comme dans un jeu de cadavre exquis, le récit, d'abord ancré dans la réalité, bascule peu à peu du côté de l'inconscient et du songe, motif originel de l'œuvre buñuelienne.


Générique

Réalisateur : Luis Buñuel
Assistants réalisateurs : Pierre Lary, Arnie Gelbart
Scénariste : Luis Buñuel
Collaborateur scénaristique : Jean-Claude Carrière
Dialoguiste : Luis Buñuel
Sociétés de production : Greenwich Film Productions (Paris), Jet Films (Barcelona), Dean Film (Roma)
Producteur : Serge Silberman
Directeur de production : Ully Pickardt
Distributeur d'origine : 20th Century Fox Corporation
Directeur de la photographie : Edmond Richard
Cadreur : Bernard Noisette
Ingénieur du son : Guy Villette
Mixeur : Jacques Carrère
Décorateur : Pierre Guffroy
Costumiers : Jacqueline Guyot, Jean Patou pour Delphine Seyrig
Maquilleurs : Odette Berroyer, Fernande Hugi
Coiffeur : Lorca
Monteur : Hélène Plemiannikov
Script : Suzanne Durrenberger
Régisseurs : Jean Lara, Jean Revel
Coordinateur des effets sonores : Luis Buñuel
Photographe de plateau : Yves Manciet
Interprètes : Fernando Rey (Don Rafael Acosta, ambassadeur de la République de Miranda), Stéphane Audran (Alice Sénéchal), Delphine Seyrig (Simone Thévenot), Bulle Ogier (Florence), Jean-Pierre Cassel (Henri Sénéchal), Paul Frankeur (François Thévenot), Julien Bertheau (Monseigneur Dufour), Claude Piéplu (le colonel), Michel Piccoli (le ministre de l'Intérieur), François Maistre (le commissaire Delécluse), Pierre Maguelon (le brigadier Tellier), Christian Baltauss (le lieutenant Hubert de Rochecahin), Milena Vukotic (Inès, la bonne des Sénéchal), Alix Mahieux (la colonelle), Maxence Mailfort (le sergent), Maria Gabriella Maione (la jeune terroriste sud-américaine), Muni (la paysanne), Jacques Rispal (l'agent de police), Georges Douking (le jardinier moribond), Bernard Musson (le serveur du salon de thé), Jean Degrave (le maître d'hôtel de l'auberge), Ellen Bahl (la serveuse de l'auberge), Sébastien Floche (le souffleur), Claude Jaeger (Monsieur de Rochecahin, le père d'Hubert), Anne-Marie Deschott (la gouvernante d'Hubert de Rochecahin), Jean-Michel Dhermay (Ramirez, le premier ami du sergent), Robert Benoît (le second ami du sergent), Christian Pagès (l'étudiant torturé), Robert Le Béal (le tailleur), José Luis Barros (le lieutenant colonel), Robert Party (un officier à la réception), Pierre Lary (un militaire à la réception), Roger Caccia (le pianiste du salon de thé), Henri Guégan (le chef du commando de tueurs), Nicole Desailly (la veuve de l'auberge), Gaston Meunier (un invité à la réception), Olivier Bauchet, François Guilloteau, Jean-Claude Jarry, Jean Revel, Amparo Soler Leal, Diane Vernon