Générique
Réalisateur :
Akira Kurosawa
Assistants réalisateurs :
Toshi Kaneko, Hiromichi Horikawa, Mimachi Norase, Yoshimitsu Banno, Ken Sano, Shoya Shimizu, Yasuyoshi Tajitsu, Michio Yamamoto
Scénaristes :
Akira Kurosawa, Hideo Oguni, Shinobu Hashimoto, Ryûzô Kikushima
Auteur de l'oeuvre originale :
William Shakespeare d'après la pièce de théâtre "Mac Beth"
Société de production :
Toho
Producteurs :
Akira Kurosawa, Shojiro Motoki
Directeur de la photographie :
Asakazu Nakai
Ingénieur du son :
Fumio Naguchi
Compositeur de la musique originale :
Masaru Satô
Décorateurs :
Yoshiro Muraki, Kôhei Ezaki
Costumier :
Yoshiro Muraki
Coiffeurs :
Yoshiko Matsumoto, Junjiro Yamada
Monteur :
Akira Kurosawa
Script :
Teruyo Nogami
Coordinateur des effets spéciaux :
Eiji Tsuburaya
Photographe de plateau :
Masao Fukuda
Interprètes :
Toshirô Mifune (Taketoki Washizu), Isuzu Yamada (Asaji), Minoru Chiaki (Yoshiaki Miki), Akira Kubo (Yoshiteru), Takamaru Sasaki (Kuniharu Tsuzuki), Yoichi Tachikawa (Kunimaru), Takashi Shimura (Noryasu Odagura), Chieko Naniwa (la sorcière), Kokuten Kodo (le commandant), Kichijiro Ueda (le travailleur de Washizu), Eiko Miyoshi (la vieille femme au château), Nakajiro Tomita (le second commandant), Yu Fujiki (un samourai de Washizu), Sachio Sakai (un samourai de Washizu), Shin Otomo (un samourai de Washizu), Yoshio Tsuchiya (un samourai de Washizu), Senkichi Omura (un samourai de Washizu), Yoshio Inaba (le troisième commandant), Takeo Obugawa (un invité de la soirée), Akira Tani (un soldat de Washizu), Ikio Sawamura (un soldat de Washizu), Yutaka Sada (un samourai de Washizu), Seijiro Onda (un invité de la soirée), Shinpei Takagi (un commandant), Masao Masuda (un commandant), Akifumi Inoue (un domestique), Kyorô Sakurai (un domestique), Kaneyuki Tsubono (un domestique), Takeshi Kato (un garde tué par Washizu), Kin Takagi (un garde), Shiro Tsuchiya (un commandant), Takaeo Matsushita (un commandant), Jun Otomo (un commandant), Fuminori Ohashi (un samourai fantôme), Seiji Miyaguchi (un samourai fantôme), Nobuo Nakamura (un samourai fantôme)
Kurosawa transpose Macbeth dans le Japon féodal et réussit l'union parfaite des deux cultures européenne et japonaise. D'abord parce que le cinéaste voit, dans la tragédie de Shakespeare, une période de guerres proche de celles qui agitèrent son pays au XVIe siècle. Et puis l'atmosphère fantastique du bois de Birnam lui inspire les paysages de la forêt de l'Araignée peuplée d'esprits. Si les images d'un noir et blanc expressionniste évoquent invariablement le cinéma allemand des années 1920, c'est aux codes du théâtre nō que Kurosawa emprunte l'épure des décors minimalistes ou l'expression et la gestuelle des personnages, celles des mimiques de Toshirō Mifune, déformé par la terreur, ou celles du visage d'Isuzu Yamada, masque impassible et froid. Visuellement sublime, Le Château de l'Araignée est une œuvre phare dans la filmographie de Kurosawa, une somme d'images fortes qui résonnent, encore aujourd'hui, dans l'imaginaire collectif.