Générique
Réalisateur :
Douglas Sirk
Réalisateur seconde équipe :
James C. Havens
Assistants réalisateurs :
William Holland, Gordon McLean
Scénaristes :
Robert Blees, Sarah Y. Mason, Victor Heerman
Auteur de l'oeuvre originale :
Lloyd C. Douglas d'après le roman "Magnificent obsession"
Adaptateur :
Wells Root
Société de production :
Universal International Pictures
Producteur :
Ross Hunter
Distributeur d'origine :
Universal Pictures
Directeur de la photographie :
Russell Metty
Compositeurs de la musique originale :
Frank Skinner, Joseph Gershenson
Directeurs artistiques :
Bernard Herzbrun, Emrich Nicholson
Décorateurs :
Russell A. Gausman, Ruby R. Levitt
Costumier :
Bill Thomas
Monteur :
Milton Carruth
Coordinateur des effets spéciaux :
David S. Horsley
Interprètes :
Jane Wyman (Helen Phillips), Rock Hudson (Bob Merrick), Agnes Moorehead (Nancy Ashford), Otto Kruger (Randolph), Barbara Rush (Joyce Phillips), Gregg Palmer (Tom Masterson), Sara Shane (Valerie), Paul Cavanagh (le docteur Giraud), Judy Nugent (Judy), George Lynn (Williams), Richard Cutting (le docteur Dodge), Robert Williams (l'agent Burnham), Helen Kleeb (Madame Eden), Fred Nurney (le docteur Laradetti), Will J. White (l'agent Ames), Rudolph Anders (le docteur Albert Fuss), John Mylong (le docteur Emil Hofer), Alexander Campbell (le docteur Allan), Mae Clarke (Madame Miller), Joe Mell (Dan), Norbert Schiller (Julian Lang), Gail Bonney (Phyllis), Harold Dyrenforth (Monsieur Jouvet), Lance Fuller (un homme dans le restaurant), Lisa Gaye (une standardiste), Joy Hallward (la bonne), Lucille Lamarr (une infirmière), Jack Kelly (le mécanicien), Harvey Grant (Chris Miller), Myrna Hansen (une cliente du restaurant), William Leslie (un client du restaurant), Kathleen O'Malley (une standardiste), Lee Roberts (Joe, le mécanicien)
La partition romantique de Frank Skinner emprunte à Chopin, la star Jane Wyman fait retomber un peu de sa gloire sur Rock Hudson. Le scénario, taillé dans l'étoffe des tragédies classiques, en adopte l'emphase et les élans outrés – il est question de traiter avec la mort. Les grands motifs sirkiens sont là, rédemption, don de soi, l'ironie du sort qui entremêle l'amour et l'impossible. Et à l'écran, une succession de couleurs, d'émotions pures. Sur les teintes flamboyantes du Technicolor, le chef opérateur Russell Metty a posé un voile de douceur. Un mélo élégant, splendide et déchirant... Magnificent.